ploravionex
Depuis 2012, nous accompagnons les entrepreneurs bretons dans leurs décisions financières — sans formules magiques, juste de l'expérience concrète.
On a démarré à trois dans un bureau partagé à Rennes. Aujourd'hui, notre équipe compte douze personnes qui travaillent avec des PME, des artisans et des porteurs de projet. Ce qui n'a pas changé ? Notre approche : on prend le temps d'écouter avant de proposer quoi que ce soit.
Les finances d'entreprise, c'est souvent perçu comme un truc complexe réservé aux grands groupes. Nous, on pense différemment. Chaque décision compte, qu'il s'agisse de financer un premier véhicule professionnel ou de restructurer un emprunt existant.
Parce que comprendre d'où l'on vient aide à savoir où l'on va. Voici les moments qui ont façonné ploravionex.
Trois associés, une conviction : que les entrepreneurs méritent un accompagnement financier sans jargon inutile. On commence avec sept clients, principalement des contacts personnels.
Nos interventions s'étendent à toute l'Ille-et-Vilaine. On embauche notre première analyste financière, Maëlle Kersanté, qui travaille toujours avec nous. Cette année-là, on accompagne 48 dossiers.
On développe une expertise particulière pour les commerces de proximité et les métiers de bouche. Pas par stratégie marketing, mais parce que plusieurs dossiers nous ont appris les spécificités de ces secteurs.
On investit dans un logiciel d'analyse financière sur mesure. Résultat : on passe moins de temps sur les calculs, plus de temps à expliquer les chiffres à nos clients. L'équipe compte désormais neuf personnes.
Cette année, on lance des ateliers collectifs pour les créateurs d'entreprise. L'idée : partager ce qu'on a appris sur le terrain sans attendre qu'un problème survienne. On continue d'apprendre tous les jours.
Voici trois exemples concrets de clients avec qui on travaille. Secteurs différents, problématiques variées — mais toujours la même approche.
Loïc Marrec tenait sa boulangerie depuis cinq ans quand il a voulu racheter le local d'à côté pour créer un espace salon de thé. Son banquier était sceptique vu son historique de prêt. On a restructuré son dossier financier et présenté les chiffres autrement.
Yannick Blouin gérait son garage de réparation depuis quinze ans. Une machine essentielle tombe en panne, remplacement urgent nécessaire à 35 000 euros. Sa trésorerie ne permettait pas cette dépense imprévue.
Armelle Josse travaillait en freelance depuis trois ans, revenus irréguliers mais globalement en croissance. Elle voulait embaucher une assistante mais ne savait pas si sa situation financière le permettait vraiment.
Avant de cofonder ploravionex, j'ai passé huit ans dans une banque régionale. J'y ai appris le métier, mais aussi constaté que beaucoup d'entrepreneurs ne trouvaient pas d'écoute adaptée à leur réalité.
Ce qui m'intéresse le plus dans ce travail ? Comprendre comment fonctionne vraiment une entreprise avant de parler chiffres. Chaque secteur a ses particularités, ses cycles, ses contraintes spécifiques. On ne peut pas conseiller correctement sans saisir ces nuances.
Je travaille principalement sur les dossiers complexes — restructurations, croissance rapide, reprises d'activité. Mon rôle, c'est aussi de m'assurer que toute notre équipe maintienne cette approche personnalisée, même quand on grandit.
En dehors du bureau, je donne bénévolement quelques heures par mois à une association qui aide les créateurs d'entreprise issus de quartiers prioritaires. Parce que tout le monde ne part pas avec les mêmes cartes en main.
Pas de grands principes abstraits. Juste des façons de faire concrètes qu'on applique dans chaque dossier.
On commence toujours par comprendre votre activité, son historique, ses projets. Les chiffres viennent après. Parce qu'un bilan comptable ne raconte jamais toute l'histoire d'une entreprise. On prend le temps qu'il faut lors du premier rendez-vous, même si ça dépasse l'heure prévue.
On déteste le jargon financier qui exclut plus qu'il n'éclaire. Mais on refuse aussi d'infantiliser nos clients avec des explications trop basiques. Notre job : rendre les mécanismes financiers compréhensibles sans en édulcorer la complexité réelle. Vous gardez toujours la main sur les décisions.
La plupart de nos interventions concernent des projets ou des optimisations, pas des situations de crise. C'est voulu. On préfère vous aider à structurer votre approche financière en amont plutôt que d'intervenir quand les problèmes sont déjà là. Même si on sait gérer l'urgence quand elle survient.
Une boulangerie n'a pas les mêmes enjeux qu'un garage automobile ou qu'un cabinet de conseil. On ajuste nos analyses à votre secteur, votre taille, votre phase de développement. Pas de solution standardisée qu'on plaque sur tous les dossiers.
Notre accompagnement ne s'arrête pas à la signature d'un financement ou à la remise d'une analyse. Vous pouvez nous recontacter si une question surgit, si la situation évolue, si vous avez besoin d'un second regard sur une décision. Sans facturer systématiquement chaque échange.
Parfois, le meilleur conseil qu'on puisse donner, c'est de ne pas faire quelque chose. Reporter un projet, renoncer à un investissement trop risqué, attendre que la situation se stabilise. On ne pousse jamais à la décision si les conditions ne sont pas réunies. Ça nous a coûté des mandats, mais on dort mieux.